PRODUCTION

Comment composer de la musique électronique ? (guide complet)

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Dans cet article vous allez découvrir comment produire de la musique électronique étape par étape. Vous découvrirez les équipements à acquérir et les notions à assimiler.

Nous sommes aujourd’hui bien loin des premiers pas de la musique électronique des années 50 où il fallait d’immenses machines dans des laboratoires pour générer des sons à enregistrer sur des bandes magnétiques. 

Avant l’arrivée des sampleurs dans les années 80, la production de musique électronique était encore réservée aux personnes ayant les moyens d’obtenir ou d’emprunter des synthétiseurs coûteux. 

Mais c’est dans les années 2000 qu’il y’a eu un réel progrès technique. L’innovation et l’arrivée du numérique ont rendu les sampleurs abordables et les home-studios se sont démocratisés. 

Aujourd’hui, je peux vous l’affirmer, la production musicale et en particulier la musique électronique est accessible à tout le monde ! La seule contrainte (ou force) sera votre détermination.

Comment aborder la production musicale ?

Avant d’acheter des équipements, parlons de la façon d’aborder la production.

Pour devenir un producteur de musique électronique prosper, vous passerez par de nombreux stades. De l’initiation à la maîtrise, il vous faudra rester passionné, curieux et y passer beaucoup de temps. 

Mais rassurez-vous, ce voyage pour apprendre à composer de la musique électronique est réellement enrichissant et excitant ! 

Voici un exemple d’une courbe évolutive de progression d’un producteur d’après le blog EDM PROD. Selon la théorie de l’auteur, un producteur passe par 5 étapes avant de maîtriser complètement son art. 

  1. L’Initiation
  2. L’Apprentissage exponentiel
  3. Le Plongeon
  4. Le Perfectionnement
  5. La Maîtrise

Ces stades sont plus ou moins longs selon les profils et ce n’est qu’une vision théorique, mais je trouve que ça donne une idée du potentiel parcours. Cela rassure également de savoir que l’on est pas tout seul dans les phases difficiles. 

Même si ses conseils sont théoriques et que chacun est différent, je vous conseil tout de même de faire un tour sur son article (anglais), vous pourrez mieux comprendre les différentes étapes que vous rencontrerez durant votre apprentissage. 

Maintenant que vous connaissez votre potentielle courbe d’évolution de producteur, il est temps de vous équiper ! 

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Quels équipements choisir pour faire de la musique électronique ? 

Comme vous l’avez découvert dans le début de cet article, il n’y a, au départ, pas besoin d’un studio ou d’équipements hors de prix.

Si vous vous êtes déjà renseigné où si vous connaissez des producteurs, vous devez être au courant que pour produire de la musique électronique il vous faut principalement un ordinateur fonctionnel qui soit au moins de moyenne gamme. 

Idéalement, il faut un processeur puissant (cherchez un Intel i5 ou i7), beaucoup de RAM (8-16 Go), un disque dur rapide (250 Go ou plus SSD est idéal) et un grand écran haute résolution (15 pouces ou plus). Asus, Acer et Lenovo sont de bonnes marques à pour commencer.

Encore mieux si vous avez le budget, je conseillerai un Macbook Pro. Bien que leur configuration soit discutable sur certains points, leur facilité d’utilisation et leur interface est top pour débuter. Aussi, il y’a beaucoup moins de problèmes de comptabilité materiel/logiciel.

Comment choisir son logiciel de composition musicale (DAW)

Dans un premier temps, vous devrez équiper cet ordinateur d’un DAW (Digital Audio Workstation), aussi appelé séquenceur. Vous avez probablement déjà entendu parler des plus célèbres : Ableton Live, FL Studio,  Logic Pro, Pro Tools et Cubase. Ce sont tous des logiciels de composition musicale très puissants. 

Vous devez maintenant vous demander, quel logiciel dois-je choisir ? 

Il n’y a pas de réponse exacte à cette question, chacun de ces séquenceurs permettent de faire de la musique de qualité. Il n’est pas nécessaire de se poser trop de question à ce sujet, gardez en tête que vous pourrez changer de DAW à tout moment si le votre ne vous plaît pas. 

En revanche certains indices peuvent vous aiguiller dans votre choix : 

Savez-vous quel logiciels vos artistes préférés ou amis utilisent ?

Choisir le même DAW qu’eux pourra vous mettre en confiance et vous permettra de leur demander des conseils.

Quel logiciel est le plus utilisé dans le style de musique que vous voulez faire ?

En cherchant sur youtube des tutoriels, vous pourrez voir quels sont les logiciels les plus utilisés dans votre style. Par exemple, je dirai que Ableton est beaucoup utilisé en musique électronique (house, techno) tandis que Fruity Loops est beaucoup utilisé en Hip-hop. De ce fait vous trouverez beaucoup plus d’aide en ligne pour créer votre style ! 

Quel est votre budget ?

Il est évident que votre budget aura un impact sur votre choix. Toutefois, les DAW proposent parfois une version d’essai. Il est essentiel de commencer par celle-ci pour tester l’ergonomie du logiciel et voir s’il vous correspond. Ensuite, vous pourrez commencer par acheter la version d’introduction (Ableton Intro est à 79€, Reaper est à 60€). Avec ça vous aurez largement de quoi vous faire la main ! Finalement vous pourrez passer à des versions plus poussées si besoin. Ableton Standard est à 349€, Fruity Loops est à 189, Logic Pro X est à 229€. Enfin, une fois confirmé vous pourrez choisir une version avancée d’un de ces logiciels si besoin. 

Souhaitez-vous faire du live ?

Si vous souhaitez faire de la musique en live, il est important de prendre un DAW avec une vue dédiée. L’ergonomie d’un logiciel fait pour le live facilitera votre processus de création et vos performances ! 

Ableton Live FL Studio Logic Pro X
79€ – 599€ 89€ – 817€ 229,99€
Logo Ableton Logo FL studio Logo Logic pro X
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De mon point de vue purement musique électronique et Techno, j’adore Ableton Live j’ai la version Suite et j’en suis ravis. Je vous conseillerai donc d’aller vers ce logiciel si vous voulez faire de la Techno, de la House, de la Drum and Bass et plus ! 

Maintenant que vous pouvez comparer les DAW et choisir le votre, je vous invite à ne pas passer plus de quelques heures sur ce choix, testez ! 

S’équiper du matériel de base pour la production 

Pour commencer, prenez bien en compte que le bon matériel ne fait pas le bon producteur. Le bon matériel vous aidera effectivement à améliorer votre précision et votre workflow. 

Mais sur le long terme c’est votre oreille qu’il faudra perfectionner. 

Vous devrez vous habituer à vos enceintes et votre casque, peu importe leur modèle, pour pouvoir par la suite comparer vos productions à celles de vos artistes préférés. Cela vous permettra de reproduire les particularités que vous aimez chez chacun d’eux sur votre propre matériel. 

Le casque pour faire de la musique électronique

Pour en revenir au matériel : vous trouverez de nombreux articles, des vidéos et des gens qui vous disent d’acheter des enceintes de monitoring dès le début. 

C’est vrai mais ce n’est pas la priorité. Vous pouvez très bien débuter votre apprentissage avec un bon casque et des enceintes classiques. 

En effet, l’essentiel est de s’équiper d’un bon casque qui soit fidèle à la réalité couvrant une plage de fréquences convenables et qui soit neutre. Il faut que vous puissiez compter sur lui pour équilibrer vos instruments dans vos productions. 

Voici une sélection de bons casques qui vous seront idéals pour commencer ou même pour garder pendant longtemps : 

Audio Technica ATH-M50 Sony MDR7506 Senheiser HD 25
Audio Technica ATH-M50 Sony MDR7506 Senheiser HD 25
Fournit un son de qualité supérieure avec une excellente précision et une réponse transitoire douce. Un casque de qualité à prix très abordable. L’idéal pour commencer ! Le classique, pratique, léger et facilement adaptable, parfait pour une utilisation hybride production/mix.
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S’équiper de matériel pour approfondire son style 

Une fois que vous avez commencé à vous expérimenter avec votre ordinateur équipé de votre DAW et votre bon casque, vous pourrez avoir envie de passer à l’étape suivante.

Commençons par les enceintes de monitoring. Tout comme pour le casque il vous faudra vous équiper d’enceintes neutres et équilibrées. 

Voici une sélection (subjective) de bonnes enceintes de monitoring suivant leurs gammes : 

Presonus Eris 3.5 La série Yamaha HS 5/7/8 La série AX de Adam Audio
Presonus Eris 3.5 Yamaha HS8 ADAM A5X
Entrée de gamme Moyenne gamme Haut de gamme
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Attention, ces enceintes devront être connectées à votre ordinateur via une interface audio (carte son). Sauf si vous avez besoin de beaucoup d’entrées pour ajouter vos instruments externes, la carte son ne sera pas la pièce la plus chère de votre home studio.

Voici une sélection de 3 bonnes cartes son pour débuter : 

Focusrite Scarlett 2i2 Native Instruments Komplete Audio 2 Mackie Onyx Producer 2.2
Focusrite-scarlett-2i2-photo Yamaha-hs8-photo Mackie onyx producer photo
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L’étape de sélection des contrôleurs et hardware vient ensuite lorsque vous souhaitez avoir plus de contrôle physique sur votre logiciel, lorsque vous souhaiterez faire du live ou lorsque vous voudrez apporter des sonorités venant de machines particulières.

Vous pourrez commencer par choisir un clavier midi : 

Akai MPK Mini MKII Arturia Minilab Novation Launchkey
Akai mpk mini Arturia Keylab Essential Novation Launchkey
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Enfin vous pourrez aussi décider de vous équiper de contrôleurs plus poussés, de boîtes a rythmes ou encore de synthétiseurs. Nous pourrions faire un article sur ces sujets si vous le souhaitez. 🙂 

Cet article vous interessera surement : 7 Boîtes à rythmes pour faire de la musique électronique en 2019

Quels plugins et samples sont nécessaires pour commencer à faire de la musique électronique ? 

Les plugins sont des instruments ou effets virtuels qui vous permettent d’obtenir des sonorités particulières. Les samples eux, sont des échantillons de sons utilisés par les producteurs pour créer leurs propres musiques.

Comme pour le matériel, il n’y a au départ besoin d’aucun plugins pour apprendre. Les instruments et samples inclus de base avec les DAW sont excellents et bien réglés. Je vous conseille donc de ne rien acheter au départ. 

Par la suite, une fois le logiciel pris en main, vous pourrez rechercher les sonorités que vous souhaitez et commencer à acquérir des samples et des plugins gratuits ou payants. 

Processus de composition d’un morceau de musique électronique 

Il y’a énormément de façon de composer, chaque artiste est différent et possède son approche unique. 

Toutefois vous passerez forcément par 4 étapes lors de la création de votre morceau. 

1. La recherche d’idée 

La première étape de production d’un morceau de musique électronique c’est la recherche d’idée. Elle est déterminante car elle définit le thème et le coeur de votre morceau. Cette étape peut durer quelques heures comme quelques jours. Tout dépend de votre inspiration à cet instant.  

Que vous ayez une idée en tête ou non, vous commencerez par réunir les différents ingrédients qui composeront votre morceau. 

Ces ingrédients sont en fait des instruments, des samples, des percussions et des effets. 

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Il est assez courant de commencer par créer une boucle de 8 ou 16 temps. Le but est d’ajouter progressivement des éléments dans cette boucle pour construire un ensemble de sons harmonieux et cohérents. 

Selon votre inspiration vous pourrez commencer par les percussions telles que les kicks, les toms, les hihats, les snares et autres. Vous vous créerez une base rythmique solide qui pourra être utilisée tout au long du son. 

Sur cette base rythmique vous pouvez si besoin y ajouter des mélodies, des pads, des nappes ou encore des drones à l’aide d’instruments virtuels ou samples.

A la fin de cette étape vous devrez obtenir une boucle constituée de rythmiques et de mélodies prête à être utilisée, dupliquée ou encore triturée… 

Notez qu’il est important de prendre le temps de réfléchir à l’impact de chaque élément ajouté ainsi qu’à l’harmonie de l’ensemble. En effet pour continuer à construire votre morceau et avoir la force d’aller jusqu’à la fin de sa production, il faut que vous soyez en mesure d’apprécier que cette boucle se répète à de nombreuses reprises sans que vous en soyez lassé. 

Comment savoir quand passer à l’arrangement ? 

Vous pourrez passer à l’étape suivante lorsque vous sentirez que vous avez assez d’éléments et que l’ajout d’instruments supplémentaires surchargerait votre morceau. 

2. L’ arrangement 

L’arrangement est la seconde grande étape dans la création d’un morceau. C’est le moment ou vous aller ordonner vos idées pour en faire un projet plus global qui deviendra votre morceau final. 

Au départ, cette étape est souvent considérée comme difficile en musique électronique car il n’existe pas de réel standard sur lesquels se baser, elle demande ainsi du temps et de la minutie. 

Même si il n’existe pas de standard, il est tout de même bon de comprendre les bases de la structuration d’un morceau en théorie musicale. 

Par exemple, il est bon de connaître les principales parties d’un morceau : 

Introduction

L’introduction est la première section d’un morceau, elle est généralement présente mais pas obligatoire. Elle contient peu d’instruments et permet de créer du suspens en amenant progressivement l’auditeur dans l’atmosphère du morceau. Elle peut être complètement différente du coeur du morceau ou simplement une partie plus minimaliste ne comprenant qu’une mélodie, un pad ou encore des percussions. 

Couplet (Verse) :

Le couplet est la partie dédiée à faire évoluer le morceau. Sa caractéristique principale est d’être différent à chaque nouvelle exposition ce qui permet de faire progresser et d’enrichir le contenu du morceau. 

Refrain (Chorus en Anglais) :

Le refrain contient l’idée principale, ou l’image d’ensemble, de ce qui s’exprime sur le plan lyrique et musical. Il est répété tout au long de la chanson, et ses éléments varient peu. L’apogée d’un morceau est souvent atteinte pendant un refrain. 

Pont (Bridge en Anglais):

Le pont est un “outil” utilisé pour rompre le motif répétitif de la mélodie et garder l’attention de l’auditeur. Généralement à ¾  de morceau, il peut être complètement différent de la mélodie initiale et permet l’originalité. 

Le break :

Le break est une section délibérément déconstruite et minimaliste. Elle peut arriver de façon brusque ou progressivement et le kick et les basses fréquences y sont souvent absentes. Elle permet de réduire ou augmenter l’énergie pour introduire la partie suivante plus contrastantes (souvent un drop).

Le cut :

Le cut est un court break. Il est parfois utilisé pour introduire la partie suivante mais de façon plus rapide que le break. 

Le drop :

C’est la réintroduction du kick et/ou de la ligne de basse après un break. C’est souvent la partie prisée des DJ car elle procure une grande émotion lorsque le morceau est joué sur un gros système son. 

Le climax : 

C’est le moment où l’énergie du morceau est la plus grande. Il y’a souvent beaucoup d’élément et l’émotion principale du morceau est intense. 

Exemples de structures de morceaux :

Intro – Couplet – Refrain – Couplet – Refrain – Pont – Refrain – Outro 

Couplet – Refrain – Couplet – Refrain

Couplet – Couplet – Pont – Couplet 

Intro – Couplet – Refrain – Couplet – Refrain – Couplet – Refrain – Pont – Refrain – Outro 

Attention : ces structures sont des structures plutôt classique pour des morceaux pop. Elles sont utilisables mais doivent être adaptée à votre style musicale. Si vous souhaitez en savoir plus voici un bon article sur le sujet.

La meilleure technique pour vous entraîner et obtenir de bonnes structures de morceaux c’est d’étudier vos morceaux préférés

Vous devez ajouter vos morceaux dans votre DAW et comprendre à quoi correspond chaque parties. Par exemple il vous faudra comprendre comment vos artistes préférés font pour gérer l’évolution de l’énergie de leur morceau et à quel endroit ils mettent leur break, leur drop, leur Climax, etc. 

Attention il ne faut pas copier il s’agit là de s’inspirer pour faire votre propre musique. 

Morceau de référence inséré dans Ableton et analysé avec repères et énergie

3. Le Mixage 

Une fois que vous avez arrangé vos idées musicales, vos effets et tout le reste dans un ensemble cohérent vous devez le rendre présentable. 

Attention : ne passez pas à cette étape sans être satisfait de votre arrangement. Cette étape consiste à affiner la musique mais l’ensemble de votre morceau restera le même et chaque chose restera à sa place. 

Le mixage consiste à équilibrer chaque instrument en ajustant leurs volumes et leurs fréquences pour qu’aucun d’eux ne s’entrechoquent et qu’ils soient bien répartis dans l’espace stéréo. C’est la dernière étape avant le mastering.

Cette compétence technique est plutôt pointue car elle requiert de bien connaître son DAW, les EQ, et les effets. C’est aussi une compétence artistique car ce n’est pas une science exacte, elle requiert une certaine touche qui se peaufine avec de l’expérience. 

Chaque personne qui mixera apportera forcément sa personnalité au morceau ce qui ne donnera jamais le même résultat.

Pour avoir les bases et comprendre en profondeur la discipline, je vous invite à lire le dossier complet Audiofanzine sur le sujet. 

Notez que le mixage en musique électronique n’est pas insurmontable, il vous faudra vous entraîner et apprendre progressivement. A force de produire des morceaux vous saurez de mieux en mieux équilibrer vos instruments.

La plupart des artistes en musique électronique font leur propres mixages.

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4. Le Mastering

Le mastering c’est l’étape finale avant la diffusion et/ou la commercialisation d’un album. 

Le but de cette étape est de donner une cohésion à l’ensemble d’un album ou d’un morceau, tant au niveau de la « couleur sonore » qu’au niveau du volume perçu, en passant par l’agencement des titres, les fondus, le temps de pause entre chaque morceau, etc. 

En d’autres termes cette étape permettra de rendre votre musique puissante sur tous les types supports tels que les autoradios ou les systèmes son de clubs. 

Concrètement c’est une chaîne d’effets sur votre piste maître (master) qui sublimeront chaques éléments et donneront une couleur à votre morceau.

En musique électronique les artistes laissent souvent cette étape à un ingénieur son professionnel qui saura exactement comment masteriser leurs morceaux en suivant les standards de l’industrie. 

Développer des habitudes saines et finir le plus de morceaux possible

Le workflow est très important pour l’efficacité et l’organisation. Si vous ne comprenez pas comment établir un flux de travail sain, votre productivité en souffrira et il vous sera difficile de terminer vos tâches.

Les distractions, comme les téléphones et les médias sociaux, sont l’un des principaux obstacles à un workflow positif. Pendant vos sessions, laissez votre téléphone dans une autre pièce ou mettez-le sur « ne pas déranger ».

Lorsque vous produisez, le bruit de l’internet n’a pas d’importance. Ignorez votre envie de consulter Facebook ou de regarder la nouvelle photo Instagram de votre ami.

Votre futur vous-même vous remerciera pour votre travail et votre concentration !

Si vous êtes tristement célèbre pour être un procrastinateur, il peut même être utile d’éteindre votre Wi-Fi pendant vos sessions de production.

Moins il y a de distractions, meilleur est votre workflow !

Outre le fait de rester concentré, l’organisation est essentielle pour avoir de bonnes habitudes de production.

Cela signifie qu’il faut nommer vos pistes et vos échantillons. Ne nommez pas une grosse caisse « grosse caisse vraiment cool », mais plutôt « Kick 01 ».

De cette façon, vous aurez une meilleure idée de l’endroit où se trouvent certains samples et de la façon de les trouver !

Garder des dossiers organisés avec vos échantillons mixés, vos fichiers de projet, ou tout ce que vous avez téléchargé pour la production est essentiel pour un flux de travail propre.

De nombreux producteurs ont un seul dossier contenant des centaines d’échantillons sans ordre particulier. Ne soyez pas ce producteur !

Organisez vos sons afin de pouvoir passer plus de temps à produire plutôt qu’à chercher l’échantillon dont vous avez besoin pour donner vie à votre morceau.

Une autre bonne méthode pour réorganiser votre workflow est d’apprendre et de mémoriser les touches de raccourci. Les touches de raccourci vont révolutionner la vitesse à laquelle vous produisez de la musique !

En comprenant les raccourcis pour effectuer des tâches simples, vous gagnerez un temps fou. Essayez donc de chercher sur Google « [Ableton] touches de raccourci » pour voir quel type de touches de raccourci votre logiciel DAW possède.

Si vous trouvez une image affichant ces touches, vous pouvez même en faire votre fond d’écran pour un accès rapide !

Cependant, même en mettant en œuvre les techniques de notre article, vous pouvez constater que vous n’arrivez pas à terminer votre nouveau morceau, ou que vous n’êtes tout simplement pas satisfait de votre projet, même si hier vous l’avez adoré.

Tout comme devenir un producteur demande de la pratique et de la patience, il en va de même pour terminer une musique.

Cela peut sembler un peu bizarre, mais la finition des morceaux est en fait une compétence, et l’amélioration de votre workflow vous aidera dans ce domaine.

Entraînez-vous à terminer les morceaux et, à terme, tout comme pour la production, vous deviendrez compétent pour maintenir un flux de travail sain et terminer les morceaux !

Après tout, votre musique est le contenu qui vous permet de participer à des spectacles, de vous faire remarquer par d’autres DJ célèbres et de donner à votre marque le carburant nécessaire à son succès.

Conclusion 

Et voilà ! Vous connaissez maintenant les bases pour faire de la musique électronique

Vous l’avez compris, il sera simple de commencer à produire.

En effet, vous pourrez acheter un ordinateur de bonne qualité, des machines et vous faire un vrai studio si vous aimez ça mais gardez en tête que pour commencer, seul un ordinateur et un bon casque feront l’affaire pour apprendre à produire de la musique électronique.

Une fois votre courbe d’apprentissage entamée il vous faudra être tenace et vous devrez produire beaucoup de morceau avant d’être satisfait. Et c’est normal ! 

Vous développerez votre technique et votre style au fil du temps alors ne vous démotivez pas ! 

Dernier point : ces conseils sont généraux et ne s’appliquent pas à tout le monde ! En effet, chacun a sa façon de voir la production. J’espère tout de même qu’ils vous aideront.

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